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Ce site propose un début de petite base de données permettant de consulter des contes russes, et pour nos membres d'en ajouter ou les modifier (ajout de commentaires, de personnages etc. ).

En cliquant sur un conte vous pourrez le lire, voir les personnages présents et le genre du
Nous avons l'intention de développer cette base et de l'enrichir (ajouts de la version originale, des lieux récurrents, des expressions figées propres aux contes, des versions régionales, des contes "littéraires", les possibilités sont vastes !).

Les contes russes en bref : 

Les premiers recueils de contes russes, rassemblés dans des éditions pour le colportage appelée Loubok («лубок»), apparaissent seulement à partir du XVIIIe siècle. Ils sont le résultat de la collecte des auteurs (M.D. Tchoulkov, M.I. Popov, V.A. Levchine) auprès de diverses sources plus ou moins fiables : orales ou bylines, roman d’aventures etc…

Le conte est, à cette époque, destiné au «bas-peuple» et est méprisé par l’élite, les «intellectuels» du pays. Mais pourtant les plus grands écrivains russes de la fin du XVIIIe siècle aux années 1920, tel que Alexandre Radichtchev ou Alexandre Pouchkine, sont souvent de grands lecteurs de contes.

Au XIXe siècle, en prenant exemple sur les frères Grimm en Allemagne, les folkloristes russes rassemblent les textes de la tradition orale (contes et légendes, chant et prières) de manière plus fidèle que ce qui se faisait jusqu’alors. De 1855 à 1864 sont édités les huit volumes des «contes populaires Russes» d’Alexandre Afanassiev.

Il existe plusieurs catégories de contes qui s’adressent tous à différents types de personnes :

On peut aussi signaler de nombreux personnages récurrents : 

Les animaux: 

le coq, le lièvre, le brochet, l’ours, le loup (qui à l’inverse de chez nous, aide les bons et ne fait pas preuve d’agressivité). Si le héros épargne ces animaux, ceux-ci lui rendront un service plus tard dans le récit.

Les personnages fantastiques, mythologiques :

la créature les plus connue reste sans doute Baba Yaga (Баба-Яга) la sorcière qui vit au fond d’une sombre forêt dans une étrange maison sur des pattes de poule (избушка на курьих ножках – ci-contre) et qui se déplace dans un mortier. Malgrè la peur qu’elle procure, le héros se doit de passer chez elle pour en faire une alliée et réussir sa quête.
Dans la même lignée des êtres maléfiques on trouve :Kochtcheï (Коще́й) l’immortel qui retient les princesses prisonnières sous une forme qui n’est pas la leur, Kot Baïoun (Кот Баюн) un chat qui endort les voyageurs avec des contes pour pouvoir en faire son repas, ou bien (Odnoglazoe) Likho, personnification de la Mauvaise Chance borgne.
Certain personnages peuvent avoir des équivalents européens, comme les dragons tchdo-youdo (Чудо-юдо) ou Zmeï Gorynytch (Змей Горыныч), ou les sirènes appelées roussalki (руссалки, pluriel de руссалка), des créatures féminines qui attirent par leurs chants et leur voix divine, les hommes au tréfonds des eaux ( les femmes elles, se font chatouiller à mort ). On peut assimiler l’Oiseau de feu (Жар-птица), oiseau de légende qui est souvent l’objet de la quête du jeune tsar, à notre phœnix.

On dénombre aussi quelques lieux (comme la rivière de lait : молочная река), les trois royaumes (de cuivre, d’argent et d’or), qui sont situés en dessous de notre monde et qui ne sont accessibles que par un trou ou une montagne…) ainsi que des objets magiques qui accompagneront le héros dans sa quête ( la pelote ou la boule qui indique le chemin, la nappe qui se couvre de vivres, le peigne ou la serviette qui se changent en montagne )

Les contes russes sont en définitive très différents de nos contes occidentaux, ils ont leurs propres règles et leur propre symbolique. Le sujet est vaste mais néanmoins intéressant et je vous engage d’ailleurs à lire quelques uns de ces récits c’est une mythologie qui ne demande qu’à être découverte, un petit plaisir qui n’est pas réservé qu’aux enfants, vous pourriez être agréablement surpris. Évitez, bien sûr, de tomber entre les pattes et les contes merveilleux du Kot Baïoun, c’est à vos risques et périls…

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